animé par l'Atelier Val d'Aubois


Vendredi 1° décembre - 20 h 30

La vision de Barontius

par Stéphane Godefroy et Michel Thouseau

d'après un texte anonyme du VII° siècle traduit du latin et librement adapté à la scène par Stéphane Godefroy.

Composition musicale : Michel Thouseau

production déléguée l'Escabeau Cie Pro

 

Le seigneur berrichon Barontius, après une vie décousue – trois mariages, quelques adultères et une grande descendance – entre au monastère bénédictin St-Pierre de Longoret, fondé, quelques décennies plus tôt, par St-Cyran. Il entraîne, dans sa nouvelle vie de moine cénobite, l’un de ses rejetons, Aglioald.

Après avoir dévotement chanté matines à Dieu, Barontius est soudain saisi par la fièvre, alors qu’il regagne son grabat. S’ensuit un grand délire fait de cris et de supplications qui le laisse inanimé. Tandis que ses frères, le croyant mort, veillent au repos de son âme, Barontius est transporté dans l’au-delà.

Sous la conduite de l’archange Raphaël et de quelques démons lui cherchant chicane, il visite le paradis, y rencontre Saint Pierre qui l’absout de ses fautes après l’avoir invité à visiter l’enfer ; il n’est pas surpris d’y croiser les évêques de Bourges et de Poitiers ! – avant de retrouver son enveloppe corporelle.

Devant ses frères ébahis, Barontius, littéralement revenu à lui, raconte ce qu’il a vu…

A partir de 12 ans

Réservations : auluisant@gmail.com / 02 48 74 16 01

Remerciements à Stéphane Godefroy et Michel Thouseau qui assurent cette représentation dans un contexte financier restreint.


Mercredi 13 décembre - 20 h 30 - Ciné de la vallée

Le goût de la cerise

d'Abbas Kiarostami - 1997 - Iran

Sur une colline près de Téhéran, Badii, un homme fatigué, conduit sa Range Rover au ralenti en scrutant les passants. Il cherche quelqu'un... Il prend tour à tour comme passager un jeune soldat puis un séminariste... Des hommes qui parlent dans une voiture qui roule. Une pensée qui chemine. En art, on utiliserait le mot installation : ici, c'est un procédé narratif quasi hypnotique. Il faut s'accrocher : mais, à l'arrivée, l'esprit est stimulé. Pas besoin d'être un habitué des films de Kiarostami pour goûter à la richesse de cette fable, Palme d'or 1997. Face à l'embrigadement du soldat et au dogme du religieux, le héros du Goût de la cerise cherche à exercer son libre arbitre.

Rarement mise en scène aura été aussi évidente. Tout fait sens, ouvre le champ des interprétations. Et il suffit de quelques plans pour composer un magnifique regain, rappeler la beauté du ciel, le chuchotement de la pluie, bref, vanter le « goût de la cerise » qui ramènera, peut-être, le héros vers la vie. Un film qui fait le pari de l'intelligence. Ferenczi- Télérama


Samedi 16 décembre - 20 h 30

gilles et jeanne

par la Compagnie Canon

ou FAUT PAS POUSSER LES MOUTONS DANS L'EAU

Distribution :

De et par : Chloé Bourgois et Karin Larivière

Dramaturgie : Stéphane Godefroy

Création sonore : Oscar Aubry

Création lumière : Valentin Cornair

 

 

Une débauche anarchique où l’ombre flirte avec la lumière dans un lent feu d’artifice qui tend inexorablement vers son bûcher final.

 

“L’Humanité est en détresse. Après avoir invoqué tous les dieux de l’Olympe, l’Au-delà

n’a plus d’autres ressources que de faire appel aux clowns pour lui venir en aide.

Elle est blonde, c’est une blanche colombe, elle s’appelle Marcelle la pucelle. Sa mission : sauver l’humanité.

Pour l’aider, Sainte-Rita-des-Causes-Désespérées lui envoie l’Autre (qui n’est pas le diable mais aime le tirer par la queue).

Ensembles, elles feront l’impossible pour le grand Sauvetage,

Après le succès des Serial Tulleuses trois années consécutives à Avignon et 150 représentations, la Cie Canon continue la route avec ce duo tout frais, tout chaud.

« Dans cette 10ème création, nous voulions parler d’amour et de ses différentes facettes : l’amour fou, l’amour flou, l’amour d’un jour, l’amour toujours, l’amour en feu, feu l’amour, l’amour à mort…C’était chouette les déviances, plus clownesque que l’amour romantique. Et puis on est tombée sur les deux pires, le Gilles et la Jeanne, et alors on a fait ça ! »

Marcelle et l’Autre se sont nourri·e·s de ces deux figures symboliques résonnant intimement avec la fable dont leur clown est porteur, pour inventer cette histoire, loin du récit biographique et pédagogique, où l’on devinera juste en filigrane les deux déviances

 

mystique et monstrueuse.

Spectacle tout public à partir de 10 ans

Durée : 1 heure

Remerciements à la compagnie Canon qui assure cette représentation dans un contexte financier restreint.

 

 

 

 


RENDEZ-VOUS SAMEDI 13 JANVIER 2024 - 19 h 30

Ouverture de saison  - 10 ans d'EXISTENCE en ERP

avec Un p'tit crime et l'addition - cabaret musical par la cie Vol de Nuit et des surprises

Ce fut le premier spectacle joué au Luisant alors que la salle n'était pas encore en mode ERP.

RESERVATIONS CONSEILLEES CAR JAUGE LIMITEE