au 21 octobre 2022 : aucune réaction de la part de la région et du C.N.M..
Lettre ouverte à la Région Centre-Val-de-Loire et Centre National de la Musique
A la veille de nos dix ans d’existence, ces années 2020 voient notre situation financière se dégrader par suite de restrictions drastiques ou des suppressions des subventions de nos collectivités territoriales et de certains organismes publics.
Association intervenant sur l’intercommunal du Pays Loire Val d’Aubois, nous répondons cependant aux critères politiques de notre Région mais nous ne rentrons pas dans le cadre des politiques locales qui veut que ce soient les communautés de communes qui portent les projets culturels.
Mutualisation, coopération sont les maîtres-mots de ces projets. Seulement quand il n’y a pas d’écho, quand cela ne concerne pas les élues,élus, qu’en est-il ? La Région nous a donné une réponse : baisse drastique de la subvention. Pourtant, lors de la visite au Luisant du président de Région François Bonneau, du vice-président Philippe Fournié et de notre maire Olivier Béatrix, en juin 2020, il avait été clairement énoncé que notre structure était indispensable à la vie culturelle et sociale de notre territoire et que la Région continuerait de nous soutenir. Le mois suivant, on apprenait par courrier que la subvention ATE était réduite à 22.90 % du budget artistique alors qu’elle était de 35 % depuis plusieurs années. En d’autres termes, sur un budget global d’accueil de résidence pour 4 artistes à 2 000 €, l’aide s’élève à 458 € : déduisez le chauffage, l’électricité, la nourriture, sachant que tout ce qui est en déduction de cette aide représente bénévolat et mise à disposition. Tout cela nous l’avons expliqué lors d’une visioconférence avec les responsables culturels de la Région qui nous ont confirmé que c’était comme ça et qu’il n’y avait pas d’autres solutions.
Par ailleurs, le Centre National de la Musique nous a retiré son soutien car depuis l’intégration du CNV, l’éligibilité est fixée à 80% de diffusion dans leur champ (variétés, musiques). Auparavant il suffisait de 15 spectacles par an dans ce champ sous le régime CNV. Le Luisant est un lieu reconnu pour la qualité de ses diffusions musicales et pour ses accueils en résidence artistique. Nous ne prendrons pas la peine d’énumérer tous ces musiciens et musiciennes qui sont venus jouer dans notre salle ou hors-lieux mais nous allons les informer qu’il ne faut plus compter sur nous et notre équipement. Le Centre National de la Musique a choisi de ne plus aider notre salle rurale dans son fonctionnement de diffusion, proposant des programmes de découverte et d’émergence. Pour nous, cette décision va à l’encontre des Droits Culturels dont doivent bénéficier les populations rurales.
De fait, notre association se retrouve dix ans en arrière et tout ce travail, cette passion, ce bénévolat, ces exigences sont réduites comme peau de chagrin. Après toutes ces années, nous sommes parvenus à un fonctionnement annuel assez conséquent auquel habitantes et habitants de notre territoire adhèrent pleinement qui s’est construit au jour le jour, avec la peur du lendemain et sans possibilité de perspectives solides pluriannuelles. Nous allions engager des recherches pour embaucher administrateur.trice, et chargé.e de communication pour prendre la relève et pérenniser le Luisant : quelle désillusion !
Nous sommes énervé.e.s de cette discordance entre les paroles et les actes. Le Luisant, le seul théâtre équipé sur le territoire du Pays Loire Val d’Aubois a reçu la visite de quelques personnalités à l’occasion des crises traversées mais pratiquement jamais pour assister à nos activités.
Notons aussi que nous vivons au sein d’une ruralité dont habitantes, habitants, élus, élues ont choisi en grand nombre les thèses populistes de l’extrême-droite ?
N’y a-t-il pas là matière à interrogation ? Pouvez-vous faire fi de tous ces éléments et de ne pas considérer que les aides que nous vous demandons sont en adéquation avec ces situations.
Nous sommes bien conscients que la Région nous apporte d’autres aides que ce soit sur les emplois ou sur les résidences AFA, mais la diminution de l’ATE est par trop brutale pour notre structure. De même que le CNM nous apporte également des aides pour l’investissement et les résidences. Mais là aussi l’abandon de l’aide à la diffusion crée un trou conséquent dans notre trésorerie.
Conséquences :
nous allons réduire les résidences à celles de l’Atelier de Fabrique Artistique du Cher soit 3 ou 4 par an et nous allons demander aux compagnies qui ne rentreront pas dans ce processus de financer en partie leurs résidences (à ce jour aucune, aucun candidat.e) alors que notre lieu (accueillant en moyenne 10 résidences par an) est considéré par les compagnies comme l’un des plus performants, des plus accueillants ;
Sur le volet de diffusion, nous allons réduire notre volume de spectacle tout public en ne dépassant pas 10 diffusions/an.
Pour les séances scolaires (et c’est ce qui nous touche le plus), nous allons en faire 3 par an au lieu de 6/7 alors que la demande et la fidélité des écoles communales de notre territoire n’ont jamais été aussi fortes (1 200 élèves sur la saison scolaire 2021-2022)
Pour les actions culturelles, nous allons les abandonner ne pouvant financer ni chorale, ni lectures délocalisées, ni programmations délocalisées.
Nous nous retrouvons face à nos 120 adhérentes et adhérents annuels, à nos 50 partenaires annuels, à nos 2 à 2 500 spectatrices et spectateurs annuels en leur disant : spectacle vivant au compte-goutte, moins de musique, moins de pratique amateur. Oubliez vos droits culturels !
Et nous nous retrouvons face aux artistes de toutes les disciplines qui demandent à venir jouer ou créer en leur disant : terminé ou alors payez !
Et qu’en est-il du PACT 2023 ou plus exactement de l’ATE 2023 ? Financer 22.90% d’un budget artistique de 90 000 € correspond à nous avoir retiré le moteur de la voiture. Pour mémoire, vous avez participé par le passé à l’édification matérielle du Luisant ! A la suite de cette lettre nous espérons que vous nous préviendrez en amont de vos intentions précises par rapport au Luisant
Nous ne pourrons plus réinvestir l’argent public dédié au spectacle vivant et aux droits culturels que vous nous confiez en fonction d’un projet territorial, d’un besoin territorial mais seulement en fonction des restes budgétaires.
Ainsi, finalement, concernant ce milieu rural et dans des contextes politiques défavorables, vous, subventionneurs vous nous obligez à abandonner tout un pan de ce que nos publics attendent de nous en cessant ou diminuant brutalement vos aides!
Le comité de suivi du Luisant :
Babeth Slootman, Danièle Boone*, Olivier Bochet*, Marie-Pierre Bochet,* René Tourny*, Michèle Casteras-Tourny, Solène Chesnais, Mokhtar et Marie Noëlle El Hariri, Jean Whitehead, Catherine Artur, Bernard Artur, Jean-Marie Chesnais* (*membres du bureau de l’association)
Germigny, le 8 septembre 2022
Bilan d'activité envoyé en 2021 suite à une première baisse.
BILAN D’ANNEES PACTEES OU ATEES
Préambule
Quoique l’on dise dans ce bilan, nous sommes reconnaissants des aides de la Région Centre-Val-de-Loire qui nous ont été attribuées au cours de ces cinq dernières années en regard des budgets artistiques que nous avons présenté.
Ce bilan est nécessaire pour clarifier les fonctionnements entre les administrations publiques, les collectivités et notre association.
Ce bilan est nécessaire car nous mettons en exergue ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné dans nos entreprises en essayant d’en analyser les causes et les effets.
Historique
Nous ne reviendrons pas sur l’histoire de l’Atelier Val d’Aubois mais sur les relations que nous avons eu avec la Région.
Tout a commencé par une rencontre avec Madame Canette en 2014 suite à notre demande d’aide pour nos activités culturelles dans le domaine du spectacle vivant à partir de notre salle Le Luisant, classée ERP 4L.
A la suite, la Région nous a accordé une aide exceptionnelle de 5 000 €. Notre budget artistique était alors de 30 000 € et notre budget annuel de 66 000 €. Une recommandation fut alors engagée auprès de la CC Pays de Nérondes qui avait choisi la compétence culturelle de nous accueillir. Ce qui fut fait à partir de 2015.
1) - Budgets et subventions
De 2015 à 2019, nous avons donc fonctionné au sein du PACT porté par la CC Pays de Nérondes,
2015 - budget artistique de 36 556 € - subvention de 16 063 - Budget de 79 192 €
2016 - budget artistique de 35 590 € - subvention de 18 590 - Budget de 78 866 €
2017 - budget artistique de 49 238 € - subvention de 22 278 - Budget de 104 665
2018 - budget artistique de 79 965 € - subvention de 32 000 - Budget de 117 192 €
En 2019, suite à rupture avec la CC de Nérondes qui veut nous octroyer que 40 % de la subvention régionale attribuée au PACT quel que soit le budget artistique alors que le budget du PACT n’atteint pas le plafond, la Région nous attribue une aide exceptionnelle hors cadre.
2019 - budget artistique de 80 254 € - subvention de 32 000 - Budget de 142 015 €
En 2020, cette aide hors cadre rentre dans le cadre des ATE (Aide Transitoire Exceptionnelle), nous réalisons alors un travail de partenariat avec plusieurs associations et la commune de Germigny afin d’élargir notre action sur le territoire.
2020 - budget artistique de 81 822 € - subvention de 32 000 - Budget de 147 050 €.
En 2021, nous renouvelons des partenariats avec deux associations et la commune de Germigny : cette aide semble être reconduite mais avec une réduction drastique de la subvention. Nous ne sommes pas considérés comme un PACT ( de toute façon il est dit que les PACT ne peuvent être établis qu’avec des administrations publiques).
2021 - budget artistique de 102 108 € - subvention proposée au vote de 20 000 (subvention demandée 35 000 ) - Budget de 148 405 €.
Depuis 2017, notre Association a été reconnue par divers instances publiques et a reçu ainsi des subventions régulières jusqu’à ce jour en fonction des budgets prévisionnels présentés. DRAC Centre VL, CNV puis CNM, Département 18, FONPEPS, ONDA, SACEM.
Cet ensemble de subventions soutient un budget artistique qui s’est stabilisé autour de 80/100.000 € produisant un budget global aux alentours de 140.000 € ce qui pourrait être considéré comme notre fonctionnement normal et suffisant.
La subvention régionale est donc passée de 43 % en 2015 à moins de 20 % en 2021, assez éloignée des intentions premières des Etats Généraux de la Culture tenus en début de mandature régionale. Notons que nous profitons de l’aide CAP ASSO de façon régulière.
La subvention départementale est restée fixe à 4 000 € (sans rapport avec le budget artistique. Nous ne sommes pas traités au même niveau que d’autres structures spectacle vivant agissant sur ce territoire.
Le CNV puis CNM nous apporte avec régularité une aide à la diffusion représentant environ 10% du budget artistique.
La DRAC Centre Val de Loire nous apporte une aide d’un peu plus de 10% du budget artistique pour nos actions territoriales. Elle est aussi à l’origine de la création des Ateliers de Fabrique Artistique du Cher en commune avec le Carroi et la Carrosserie Mesnier et attribue une aide pour les résidences artistiques de 40 000 €/an à diviser entre les 3 structures. Depuis 2020, la Région participe à ses AFA à 50 % du budget de la DRAC et le département à quelques pourcents.
2) - Activités
De 2015 à 2020 inclus :
- 88 spectacles en diffusion en théâtre, danse, musique, arts de rue, théâtre burlesque, théâtre de marionnette
- 22 spectacles jeune public en séances scolaires
- 46 résidences de création artistique en théâtre, musique, arts de rue, théâtre burlesque, théâtre de marion-nette
- 5 festival L’Estival du Luisant sur 3 jours ayant proposé 40 spectacles
- 4 expositions
- environ 40 actions culturelles sur le territoire en direction des bibliothèques, des collèges, des centres de loisir, du PAH, des Futurs de l’écrit, des Journées du Patrimoine, de Joue la Collectif, des producteurs locaux
- 41 films d’art et essai projetés
3) - Gouvernance et fonctionnement
Autour d’un bureau de six membres en parité F/H, le comité de suivi - sorte de conseil d’administration volontaire, est composé de 12 à 14 membres. Deux personnes ont quitté ce comité pour raisons personnelles.
Le comité de suivi se réunit une fois par mois et ses membres sont bénévoles lors des actions de diffusion, de médiation culturelle et au moment du festival.
L’association regroupe en 2020, 120 associées et associés et 50 partenaires en activité économique sur le territoire.
Une salariée CDI à plein temps, soit 1 ETP, et 25 contrats intermittents CDD/an complètent ce fonctionnement en précisant que la programmation et l’administration sont réalisées en bénévolat.
Depuis 2019, nous avons en partenaires deux associations et la commune de Germigny.
Points de suspensions est un collectif de jeunes créatrices et créateurs qui sont en émergence dans un domaine associant recherches artistiques, données environnementales et quotidien du bien-être.
Le Tempo des champs est une école de musique installée à Cours-les-Barres.
Analyse de situation au 15/05/2021
A ce jour
L’association qui gère donc la salle de spectacle et le lieu de résidences Le Luisant a acquis au long de ces années une reconnaissance de lieu intermédiaire et indépendant dans les divers volumes du spectacle vivant.
Depuis 2018, une instabilité financière est persistante suite à la rupture avec la Communauté de communes du Pays de Nérondes. Après les aides exceptionnelles de 2019 et 2020, en 2021 le comité de pilotage ne reconnait plus notre action territoriale et le bien-fondé d’une ATE proportionnée à notre budget artistique.
Ainsi, nous recevons - en prévision - une subvention sur l’année 2021 diminuée de presque 40 %.
Notre instabilité financière devient prégnante et nous espérons pouvoir sortir rapidement de cette spirale de l’incertitude.
A ce stade, nous sommes dans l’obligation d’annuler certains partenariats d’action territoriale partagée et de quelques diffusions en 2° semestre 2021.
Partenaires culturels et périmètres
Depuis toujours, nous avons établi des liens avec divers associations culturelles mais il semble que peu de personnes veuillent s’investir dans les actions qui permettraient d’établir une véritable politique culturelle de territoire.
Au seuil de 2021, malgré les soucis liés à l’épidémie, trois partenaires ont re-signé des conventions qui nous ont permis d’envisager des actions communes sur le territoire. Hélas ! ces conventions vont devenir pratiquement caduques du fait de la réduction drastique de l’aide régionale car elles en étaient dépendantes.
La liste d’insuccès dans nos démarches est relativement longue par rapport aux nombres d’associations véritablement culturelles et aucune n’a voulu s’engager dans une politique culturelle commune.
Ainsi, les Amis de l’Abbaye de Fontmorigny, le Jardin remarquable d’Apremont-sur-Allier, ATF association de Terre et de Feu orientée sur le patrimoine industriel, des écoles de musique.
Le projet que nous portons - le CEDAR - qui devrait voir le jour dans les mois qui viennent offre à nouveau ce partenariat mais notre force sera puisée dans les relations que nous avons établies et que nous pourrons développer avec les producteurs/productrices locaux et les actrices/acteurs engagés dans les transitions énergétiques et les économies solidaires et durables.
Rappelons que Le Luisant est le théâtre, salle polyvalente professionnelle ERP unique dans un rayon de 40 kms sur notre territoire Cher-Est.
Rappelons que les petites villes et communes possèdent de salles des fêtes qui ne sont pas équipées pour recevoir des spectacles et donc - quand cela se présente : on adapte au détriment de la magie du spectacle (quelques exceptions quand même !)
Rappelons que notre territoire regroupe quelques 20 000 habitants sur plus de 5 000 km² que le bassin de vie dominant est celui de Nevers situé juste de l’autre côté de la Loire soit à 25 kms de Germigny et que nous sommes au carrefour de trois régions.
Rappelons que la densité de population varie de 1.5 à 2.5 hab/km².
Rappelons que nous avons un mailing de plus de 1000 fiches.
Rappelons que nous avons eu environ 1 500 spectateurs par an depuis le début de nos activités qui viennent de notre territoire mais aussi des villes et régions voisines. (40 % habitant en milieu rural, 30 % habitant en milieu urbain ville de plus de 3 000, 10 % autochtones, 20 % indéterminés).
Politique culturelle
Depuis Germigny l’exempt, appartenant à une communauté de communes qui n’a pas choisi la compétence culturelle et qui n’est pas ou peu intéressée par le PACT et le spectacle vivant, nous constatons que l’action publique est en défaut aux regards des droits culturels concernant les habitantes et habitants de ce territoire.
Cette constatation, nous l’avons faite au début des années 2010 et c’est pourquoi cette association est née.
Nous étions et nous sommes persuadés que sur un tel territoire l’action publique ne peut pas être portée que par les collectivités et l’Etat. Aussi, nous pensions que la Région abondait vers une action publique collective mêlant le privé et le publique. Les dernières années nous éloignent donc de cette pensée où nous nous apercevons que notre investissement de plus en plus grand et de plus en plus fort sur notre territoire n’est plus suivi par la collectivité qui nous avait soutenu jusqu’à présent de façon claire et pertinente.
Mais l’intention y est certainement, il semble que ce soit le cadre administratif qui n’est pas assez adapté à de telles situations. (Bien que la charte l’ouvre aux actions des associations agissant sur un territoire….)
En effet, il laisse la porte à moitié fermée ou ouverte selon les points de vue à toute initiative privée pour diffuser, produire du spectacle vivant et des actions culturelles sur le long terme.
Etablir un maillage culturel sur tout le territoire - surtout en milieu rural - devrait se réaliser en donnant les mêmes moyens de façon constante aux associations qui réalisent ce travail à la place des collectivités locales, absentes sur ces secteurs d’activité et qui elles, auraient des moyens constants.
Evoquer la politique culturelle de ce territoire devient donc périlleux car cela est enfoui dans de nombreux vœux pieux à partir du moment où les principales actrices et principaux acteurs ne prennent pas le temps de s’y pencher suffisamment. En dehors d’un état de crise en fin 2018, aucune représentante, aucun représentant d’une collectivité locale ou d’une administration n’a mis les pieds au Luisant. Seuls les maires de notre village se sont déplacés quelques rares fois ainsi qu’un conseiller DRAC et un député. Et lorsque nous avons invité nos élues et élus à des débats sur ces politiques culturelles, sur la place du spectacle vivant en milieu rural, personne n’a répondu à nos invitations. Il ne s’agit pas là de faire le procès de la capitale régionale mais évoquer les absences continues sur le terrain de la politique culturelle des représentantes et représentants locaux de ces administrations.
Année par année, et nous sommes conscients de la jeunesse de notre association, nous labourons donc ce territoire apparemment indifférent mais nous savons que cela prend du temps et nous savons aussi que l’abandon d’une telle politique par les élues/élus locaux n’arrange rien. Imaginez que la signalétique du Luisant a été refusée sur les routes avoisinantes. Imaginez que la dénomination du Luisant comme théâtre, salle de spectacle n’apparait pas ou n’est pas repérable sur les sites de communications des communautés de commune, du Pays Loire Val d’Aubois sur les sites des mairies ! et que nous avons été obligés de placer 40 panneaux pérennes sur les bords de route. Imaginez que certaines/certains élus régionaux, départementaux locaux ne connaissent pas notre existence alors que ces administrations nous financent.
La politique culturelle territoriale que nous élaborons avance à pas lents mais dès qu’un ou une responsable s’en empare le pas devient beaucoup plus grand.
Epilogue
Au bilan, notre fonctionnement a besoin de sérénité et d’engagement pluriannuel avec les collectivités qui permet de présenter une plate-forme d’actions sans suppositions, sans ‘si’.
Nous avons besoin d’une reconnaissance militante des représentantes et représentants locaux par une présence sur le terrain car nous sommes convaincus que la défense des Droits Culturels qui passe par l’existence du spectacle vivant - du fait des liens qu’il fournit et de la convivialité qu’il génère, ne peut se faire que par des actes.
Nous sommes donc fiers d’en être arrivés à ce stade mais nous ne voulons pas nous arrêter là car la mission que notre association s’est donnée n’est pas finie. Au-delà de la poursuite de ces activités, nous voulons produire un lieu pérenne, sorte de Centre Culturel Rural qui puisse résister aux tempêtes politiques car ancré dans le territoire et reconnu comme Lieu Intermédiaire et Indépendant. Peut-être une première étape pour devenir un Tiers-Lieu avec les énergies des économies sociales et solidaires, avec les énergies des communes en phase de transition énergétique et écologique. Et nous voulons transmettre ce travail à d’autres pour qu’elles, ils puissent prendre le relais.
Fait à Germigny, le 20/05/2021
L’équipe du Luisant
Par son représentant Jean-Marie Chesnais
Le Luisant, salle ERP de 115 places:
Ouverture des portes 20 h
Séances à 20 h 30
Tarifs de 6 à 12 €
Autour d'un verre après chaque spectacle
Accès facile pour les personnes à mobilité réduite
Réservations recommandées
Protocole sanitaire en vigueur
Lieu de diffusion et de résidence artistique
9bis rue de l'église
18150 Germigny l'exempt
0248741601
leluisant18@gmail.com
licences: 1-PLATESV-R-2022-005977
2-PLATESV-R-2022-007698 et 3-PLATESV-R-2022-007699
membre de l'Atelier de Fabrique Artistique du Cher avec le Carroi et la Carrosserie Mesnier
membre du CNLII (Lieux intermédiaires indépendants) et ALIICE (lieux intermédiaires Région Centre VL)
membre Fédération Arts de Rue
membre FRACAMA
membre du SMA
membre de la FFBA
SIREN: 528368251
SIRET: 52836825100013
Convention collective :IDCC 3090
Catégorie juridique: 9220
APE: 9004Z
Banque: CA Centre Loire
FR76 1480 6180 0070 0812 8530 354
SWIFT: AGRIFRPP848
Association reconnue d'intérêt général
Responsable légal : Jean-Marie Chesnais chargé de la programmation et de l'administration
Chargée du développement : Babeth Slootman
Bureau : René Tourny, Danièle Boone, Olivier Bochet, Marie-Pierre Bochet, Jean-Marie Chesnais
Comité de suivi : Jean Whitehead, Michèle Casteras-Tourny, Mokhtar El Hariri, Marie-Noëlle El Hariri, Catherine Artur, Bernard Artur,
Remi Provos, Françoise Baudin.
Graphisme des affiches et des pages programme: Solène Chesnais
DATAS ADMINISTRATIVES
et tous les Berrichons du Luisant ainsi que nos mécènes cf. Partenaires